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Pour sa 13 ème édition, la légende d’un rallye le plus difficile du monde n’a pas failli. Après une semaine de course éreintante, harassante, épuisante, les moteurs des 120 pilotes inscrits au MOTO TOUR nouvelle version se sont éteints… Si certains, comme à chaque édition, comptent les dégâts, nous on est hyper contents et fiers : Barbara est rentrée, et elle égale son meilleur résultat au général en accrochant la 7 ème position.
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Avec 8 participations, elle est sans doute l’une de celle qui a le plus d’expérience dans le paddock. Une sorte de doyenne en quelques sortes… Barbara COLLET, un petit bout de femme d’1,59 mètres enfourchait cette année la YAMAHA TRACER 700. Que l’on remette les choses dans leur contexte : la moto mesure 1,35 m et 210 kilos (avec tous les équipements) ! Si l’on fait un rapide calcul proportionnel, c’est un peu comme si vous preniez un pilote d’1,80 m, et que vous lui donniez une moto d’1,52 m pour 290 kg (sic) pour une course sur route extrême, ponctuée de spéciales, d’étapes marathon, de liaisons sur des routes que l’on ose même pas emprunter en voiture…Ça calme ! Et l’une des nouveauté cette année était l’interdiction des reconnaissances à moto en amont. » Les spéciales étaient pour certaines difficiles à retenir, et sans recos à moto, il est difficile d’estimer les vitesses de passage et trajectoires, il a donc fallu jouer de l’improvisation, être vigilante et en garder sous la poignée !« [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Mais qu’à cela ne tienne, avant de partir elle était déjà sur-motivée et prête pour la course : « la préparation prend un temps fou, si l’on met tout bout à bout je pense qu’il y a près de 5 semaines d’investissement, entre les recos, la prépa de la moto, la course, le retour, gérer la fatigue d’après course etc… c’est vraiment difficile » La fatigue justement, c’est un des points les plus compliqué à gérer. La première journée comportait une étape marathon : départ à 20h de Toulon, arrivée à Boulazac, près de Périgueux, le lendemain à 15h30 (900 kms) : soit 17h30 heures de moto ! Comptez tout de même une pause dodo de 2 heures (le grand luxe n’est ce pas) sous la moto (oui oui, au sens propre !) avant d’attaquer les Cévennes. Direction ensuite Issoire pour la course sur le circuit de vitesse, puis retour en direction du sud pour une arrivée samedi à Nice. Mais en habituée de cette course, Barbara a géré tous les problèmes les plus courants, et a déjoué tous les pièges de la route. « A la fin pourtant, j’ai commis pleins de petites erreurs que je n’aurais pas commis dans d’autres circonstances. » Si elle avait eu quelques chevaux de plus (une centaine au bas mot) elle aurait sans doute pu viser un TOP 5 : la spéciale d’Issoire sur ce petit circuit rapide a été sans concession pour la petite bretonne, Lionel RICHIER le gagnant de la course lui colle 2 tours ! Une première pour elle !!! ! À l’arrivée, elle finit donc 7ème, la seule « petite moto » face aux grosses 1000cc survitaminées (la loi sur les 100cv étant abolie, elles comptent près de 200cv… !!) Quand on lui demande ce qu’elle retient de cette nouvelle édition, revue et corrigée par Marc FONTAN, le constat est sans appel : « c’est génial, cette course était ma 8ème, sur laquelle je me suis fait le plus plaisir , et je repars de suite pour une nouvelle édition. C’est une aventure humaine et sportive hors du commun, un dépassement de soi, c’est extra !»
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L’entourage, les héros de l’ombre…
On parle souvent des partenaires, mais il y a aussi et surtout, autour de chaque pilote, une équipe. Et si l’on veut jouer devant, il faut se préparer en amont, et être prêt une fois que le premier chrono est lancé. Pour Barbara, ses partenaires lui sont fidèles, mais il y en a un qui sort du lot : « Papounet », accompagné de son bras droit, Dominique Besançon. Ce brave homme s’appelle YANNICK, COLLET de son nom. Vous l’aurez compris il s’agit du papa de Barbara. Il prépare sa moto avant la course, l’accompagne lors des recos, monte et démonte ce que la petite lui demande, il adapte la moto à cet exercice si particulier qu’est le rallye routier bref, c’est le support dont elle a besoin. En réalité il s’agit de ce dont tous les pilotes ont (ou auraient) besoin pour rouler sereinement sur toutes les courses de toutes les disciplines… Nous l’avons rencontré avant la course, et de son propre aveu il est difficile de suivre ce genre de délire : 2500 kms d’assistance, des dizaines d’heures de mécanique, des milliers de kilomètres de reconnaissance (elles sont interdites à moto, donc à faire en voiture ou a vélo), bref, une vie de fou pendant des semaines précédant l’épreuve. Si nous faisons une aparté sur cet homme de l’ombre aujourd’hui, c’est que sans eux il n’y aurait pas de champion, de pilote réussissant à se dépasser à 200 %. Pour se sentir bien il ne faut pas avoir à penser à autre chose que la course. Ensemble ils forment une équipe, et comme sur toutes les courses, mais encore plus sur celles qui sont très difficiles, c’est ladite équipe qui gagne… Bravo à eux, à tous les deux.
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Yamaha Motor France, Yamalube, Dubois Motos, Pôle Mécanique Moto Club, Furygan, TCX, Shark, Envie 2 rouler, SW Motech, Tecnoglobe, Lenevette Assurances, Darritek, EMC, Pôle Mécanique Alès, Motor Spirit.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]