Genre de montagnes Russes plantées en plein Algarve, le circuit de Portimao dégage quelque chose d’assez exceptionnel pour des sensations à mi-chemin entre la frousse et la fascination. Un rendez-vous grisant qui nous aura causé bien des frissons ce week-end.
Il n’était pas satisfait de son entame de week-end Portugais, pourtant, Lucas était bien là en qualification puisqu’il s’y classait deuxième à 0 ,035 seconde derrière la Kawasaki n°1 de Kenan Sofuoglu. Complètement dans le coup durant toute la course, Lucas s’est notamment battu avec Sofuoglu et le Français Jules Cluzel. Ce dernier devant finalement laisser filer le duo dominateur du championnat 2017 pour la bagarre finale.
Manifestement pas très avantagé en terme de puissance moteur, Lucas s’est appliqué a toujours rester à porté d’aspiration pour espérer déborder Sofuoglu dans la toute dernière section du circuit. Une partie très rapide et caractérisée par un double droit spectaculaire avec une sortie dont le point de corde est perché sur une crête. S’ensuit une longue descente commandant la ligne droite des stands et donc la ligne d’arrivée.
La stratégie adoptée par Lucas semblait parfaite mais une entrée délicate dans le très exigeant virage n°5 lui fait alors perdre 2 petits dixièmes de seconde qui l’éloignent d’autant de la Kawasaki n°1. Si, si Lucas, la stratégie était bonne puisqu’en coupant la ligne seulement 0,080 seconde après Kenan, tu as su lui coller une pression énorme ! Dommage pour cette erreur dans le n°5 mais merci d’être resté sur tes roues et merci pour ce suspens exceptionnel !
Le calendrier WSSP ne compte plus que trois manches, tout reste ouvert pour notre #144 fétiche. D’autant que les circuits qui s’annoncent lui conviennent particulièrement bien.
La prochaine épreuve, ce sera chez nous, en France, à Magny-Cours les 29 septembre et 01 octobre.
Lucas nous dit :
« Cette course était excellente, même si évidemment, j’aurais préféré gagner. Je perds les commandes du Championnat, mais je reste malgré tout satisfait. J’ai réussi à suivre Kenan durant un long moment et je ne compte qu’un écart très faible à l’arrivée. Je suis heureux pour le team, mais également pour Yamaha. Le Championnat n’est pas terminé et je n’accuse que quatre points de retard. C’est de bon augure pour l’avenir. Portimão est le dernier circuit du calendrier que nous n’apprécions pas vraiment. Magny-Cours, Jerez et Losail ne figurent pas non plus parmi mes préférés, mais j’y ai beaucoup de repères et j’y serai bien plus à mon aise. »